Inde du Sud – Temples et Lagunes de l’Inde Dravidienne

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Inde du Sud – Temples et Lagunes de l’Inde Dravidienne

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  • 20 Jours / 19 Nuits
  • Toute l'année
  • Genève - Chennai | Cochin - Genève

Les détails du voyage

Dravidienne, luxuriante, joyeuse, brahmanique… l’Inde du sud collectionne les épithètes mais prend surtout son temps.
Où ailleurs aurait-on la patience de nommer des temples Gangaïkondacholapuram, des villes Tiruchirappalli ou de se maquiller pendant 5 heures pour un spectacle qui n’en dure que deux. Ces mots prononcés dans les langues vernaculaires ont la saveur délicieuse des currys de coco et des rasams épicés, la douceur des soieries et des cotonnades. Dans cette terre originelle, la nature semble plus douce, la ferveur plus joyeuse, la terre plus généreuse, et le soleil, la verdure et l’eau s’entendent à merveille pour maquiller la fièvre industrieuse des marchands venus depuis l’antiquité négocier les richesses de cette Inde féconde et sacrée.

Itinéraire

Jour 1Genève - Chennai

Vol Genève – Chennai. Nuit en vol.

Jour 2Arrivée Chennai / Covelong (40 kms - environ 1h30 de route)

Arrivée à Chennai. Accueil et transfert à Covelong.

Fin de journée libre.

Jour 3Covelong / Mahabalipuram / Covelong (24 kms - environ 30min)

Petit déjeuner à l’hôtel.

Route vers Mahabalipuram.
Aujourd’hui, paisible localité de pêcheurs et station balnéaire située sur la Côte de Coromandel, Mahabalipuram était, il y a près de 2.000 ans, un grand port de fret connu des marchands phéniciens, arabes et grecs. La dynastie Pallava y laissa un héritage étonnant de temples monolithiques uniques taillés dans le roc, de grottes et de bas-reliefs massifs ainsi qu’un magnifique temple du rivage.
Visite de Mahabalipuram, point de départ entre le VIe et le IXe siècle de commerçants hindous et bouddhistes, de prêtres, d’architectes, sculpteurs et autres savants vers les côtes de l’Asie du Sud- Est : les prototypes des grands temples Khmers ou Javanais sont ici. Cet ensemble de sanctuaires, dû aux souverains Pallava, fut creusé dans le roc et construit aux VIIe et VIIIe siècles sur la côte de Coromandel. Il comprend notamment des rathas (temples en forme de chars), des mandapas (sanctuaires rupestres), de gigantesques reliefs en plein air, comme la célèbre «Descente du Gange », et le temple du Rivage, aux milliers sculptures à la gloire de Shiva. L’extraordinaire bas-relief de 17m de long sculpté au tout début du VIIe siècle, orné d’ascètes, de divinités, de Gandharvas et Apsaras, au milieu d’une jungle d’éléphants, lions et oiseaux. Le sujet mythologique représenté ici serait la « Descente du Gange » ou bien la « Pénitence d’Arjuna ». Découverte des « Ratha », monolithes taillés et sculptés en forme de temples au 7ème siècle et du Temple du Rivage construit à la fin du 7ème siècle, dédié à la fois à Shiva et Vishnu.

Retour vers Covelong.

Fin d’après-midi libre.

Jour 4Covelong / Pondicherry (155 kms - environ 3h30 de route)

Petit déjeuner à l’hôtel.

Route pour Pondichéry, l’un des cinq comptoirs français établis par la Compagnie des Indes fondée par Colbert. Au XVIIIe siècle, Dupleix fait de la ville une véritable capitale ; l’or afflue, des palais somptueux s’érigent, les princes indiens sont reçus avec faste. En janvier 1673, un militaire français acheta au sultan de Bijapur, pour le compte de la Compagnie française des Indes, un village du nom de Pondichéry, sur la côte Est du sous-continent. Ainsi débutait l’épopée de la France “aux Indes” ; épopée aussi fugace que riche en rebondissements, et dont Pondichéry demeure le symbole.

Premier contact avec la ville.
Visites de l’ashram de Sri Aurobindo et du Samahdi (tombeau), ombragé d’un frangipanier et toujours fleuri, où reposent les corps d’Aurobindo et de “La Mère”. Aurobindo Ghose dit Sri Aurobindo (né en 1872 à Calcutta – mort en1950 à Pondichéry) est un des leaders du mouvement pour l’indépendance de l’Inde. Victime de la répression du colonisateur britannique il fait l’expérience de la prison. En 1910 il se détourne du combat politique et se réfugie à Pondichéry pour suivre une démarche mystique en quête d’une religion nouvelle d’où émergerait une humanité nouvelle. Il se consacre au yoga, à la méditation et l’écriture jusqu’à sa mort en 1950. En 1920, une Française Mirza Alfassa le rejoint et devient sa compagne spirituelle. Né à Paris en 1878, fille d’un banquier levantin, Mirza fit très tôt, à l’en croire, l’expérience du supranaturel : à 5 ans elle lévitait et s’emportait déjà dans des transes profondes, à 13 ans elle quittait chaque nuit son enveloppe charnelle, adulte elle fréquente les milieux artistiques parisiens et se lie avec Matisse et Renoir tout en poursuivant sa quête mystique multipliant les contacts avec les milieux de l’occultisme et spiritisme européen. A la mort de Sri Aurobindo, elle se fait appeler ‘La Mère’, prend la direction de l’ashram et imagine le projet de la cité utopique d’Auroville (à quelques kilomètres de Pondichéry). Adulée par ses adeptes, qui méditent ses paroles (beaucoup font l’objet d’enregistrement) et écrits prolifiques, elle meure en 1973.
Flânerie dans les quartiers occupés autrefois par les Français : Poste, librairie, Alliance Française. Vous flânerez dans les rues de la ville blanche rebâtie au 18ème siècle, à la découverte de l’architecture coloniale de cet ancien comptoir qui a conservé un charme tout à fait particulier. Les lieux à ne pas manquer sont : la Place du gouvernement, ancienne place d’armes de la ville coloniale où se dressent le palais Raj Niwas, ancien siège de la Compagnie des Indes érigé à la fin du XVIIIe siècle, et le Cercle de Pondichéry, siège d’un club privé autrefois lieu de rendez-vous des élites coloniales, le temple de Ganesha (Manukala, Vinayagar Koil), enclave hindoue au cœur de la ville coloniale depuis le XVIIe siècle, l’Ouvroir Saint-Joseph de Cluny (Cluny Embroidery Center), l’une des plus belles demeures coloniales de la ville, et la promenade du bord de mer où se dresse la statue de Dupleix, fondateur de Pondichéry.

Nuit à l’hôtel.

Jour 5Pondicherry

Petit déjeuner à l’hôtel.
Journée libre (voiture et guide à disposition). Nuit à l’hôtel.

Jour 6Pondicherry / Chidambaram / Gangaikondacholapuram / Kumbakonam / Tanjore (210 kms - environ 4h30 de route)

Petit déjeuner à l’hôtel.
Route pour Chidambaram (80km – environ 2h). Visite de l’immense temple de Chidambaram dédié à Shiva Nataraja, le roi de la danse : ses gopurams, son bassin sacré, ses multiples sanctuaires où circulent brahmanes et dévots.

Ce complexe de 22 ha compte quatre grands gopurams ornés de bas-reliefs finement sculptés représentant les mythes hindous et dirigés vers les quatre points cardinaux ; renommé pour ses exemples parfaits de l’art chola, le temple fut hautement considéré par de nombreuses dynasties. Sur les jambages intérieurs du sanctuaire les sculpteurs cholas ont représenté les 108 poses de danse classique telles que décrites dans les Natya Shastra, traités anciens de danses et de musique. Ce temple est l’un des rares qui échappe au contrôle de l’Etat et reste administré par la communauté des brahmanes dishitar identifiables à leur dhoti blanc, cordon rituel et chignon noué sur le côté. Selon la tradition ce sanctuaire se rattache à un ensemble de cinq temples consacrés au dieu Shiva possédant des lingams (représentation symbolique de la divinité) associés aux cinq éléments (eau, air feu, terre et espace). Ainsi se trouverait dans le temple un lingam d’éther invisible.
Le sanctuaire de Shiva Nataraja, également appelé Tillainataraja, est entouré de quatre enceintes successives dont l’entrée principale est orientée à l’est. Contrairement aux autres temples de Shiva où l’on adore le dieu sous la forme d’un lingam, à Chidambaram on le vénère sous la forme d’un Nataraja de bronze (cette partie du sanctuaire, l’inner-sanctum est en principe inaccessible aux non-hindous). Parmi les principaux trésors du temple on peut citer la colonnade du bassin sacré Shiva Ganga, les admirables peintures du XVIIe siècle du temple de Shiva Kamasundari qui évoque la fondation du sanctuaire et le podium du Nritiya Sabha (XIIIe siècle) orné d’une série de gracieuses danseuses.

Continuation pour le magnifique sanctuaire de Gangaikondacholapuram (50km – environ 1h), inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Dans ce petit village endormi se dresse l’imposant temple de pierre, d’époque Chola, qui par sa majesté et sa splendeur, rappelle celui de Tanjore. Il se caractérise par les admirables sculptures en pierre, qui couvrent ses murs, deux gigantesques statues (l’une de Nandi, face à l’entrée du sanctuaire, l’autre d’un lion mythique, au-dessus du puits du temple), ainsi que par les remarquables bronzes chola placés à l’intérieur, et le haut lingam au pied duquel parviennent les rayons du soleil.
Continuation pour Tanjore (80km – environ 1h30). Sur le trajet, arrêt à Darasuram.
A Darasuram, visite à du temple D’Airavateshvara (XIIe siècle) Ce temple est l’un des joyaux de l’art sacré des Cholas et il est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2004. La facture de ses sculptures miniatures sur les piliers à l’intérieur du portique est unique par leur rare finesse. Ce temple compte parmi les chefs d’œuvre de l’art et de l’architecture des chola construit sous le règne de Rajaja II (1150-1175). Le portique qui précède le hall à piliers, avec ses roues sculptées, n’est autre qu’un ratha (chariot) de pierre tiré par un attelage de chevaux. Deux escaliers, dont un qui a disparu, donnaient accès au portique du temple d’Airavateshwara. Les rampes sont formées de trompes jaillissant de la gueule de lions. A la base deux éléphants sont montés par des gana, nains serviteurs de Shiva.

Continuation vers Tanjore.

Une fois arrivé à Thanjavur, enregistrement à l’hôtel.

Nuit à l’hôtel.

Jour 7Tanjore

Visite des monuments et temples de la ville.

Située sur la rive droite de la rivière Kaveri, en amont du delta de cette puissante rivière qui irrigue une riche et vaste région agricole, très peuplée, Tanjore est essentiellement connue et visitée pour son merveilleux temple de Brihadishvara, érigé par l’empereur Chola Râjarâja (985-1012) entre 985 et 997.

En tant que capitale du royaume Chola, entre 907 et 1310, Tanjore a constitué le principal centre de la culture dravidienne. Ainsi, subsistent encore plus de 70 temples dans la région de Tanjore. Mais le grand temple de Brihadishvara à Tanjore même, est considéré par beaucoup comme le plus abouti édifié sous la dynastie des Chola.. Il a été construit en grès ocre clair et apparaît dans toute sa splendeur dorée, le soir quand il est illuminé par le soleil couchant.
Visite du temple chola de Brihadishwara dédié au dieu Shiva (inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco). Ce sanctuaire de granit s’élance à 70 m de hauteur ; il est surmonté d’une coupole monolithique de 70 tonnes ; cette prouesse technique, alliée à la qualité du décor sculpté, dégage une impression d’harmonie et de sérénité. La dynastie chola a été la deuxième grande dynastie historique du Tamil Nadu, le pays tamoul. Celui-ci a été le berceau de l’ancienne culture dravidienne dont l’influence fut si déterminante dans toute l’Asie du Sud-Est. Le grand temple de Tanjore a été construit en quelques années, de 1003 à 1010, au cours du règne du grand roi Rajaraja (985-1014), véritable fondateur de l’Empire chola qui s’étendit dans tout le sud de l’Inde, dans une partie de Ceylan, des Maldives et de l’archipel de Laccadive. Richement doté par le souverain, avait un personnel permanent de plusieurs centaines de prêtres, de 400 devadasi (danseurs sacrés) et de 75 musiciens, selon les inscriptions et les chroniques. Le revenu du temple Brihadisvara en or, argent et pierres précieuses, au cours de la période chola, a pu être précisément estimé. Ces ressources considérables étaient habilement gérées, et servaient non seulement à l’entretien et à l’amélioration des édifices (qui se poursuivit jusqu’au XVIIe siècle), mais aussi à réaliser de véritables investissements. Le temple prêtait de l’argent à des taux qui pouvaient parfois atteindre 30 % à des armateurs, à des assemblées villageoises et à des corporations d’artisans. Consacré à Shiva, le Brihadisvara se trouve au sud-ouest de la ville historique. Un premier mur d’enceinte rectangulaire, de 140 x 270 m, marque ses limites externes. L’enceinte est dominée vers l’est par un gopuram de 30m de hauteur. Un second mur, dont l’entrée se trouve dans l’axe du précédent, et couronné par un gopuram plus petit décoré de deux dvarapala (gardiens des portes), est orienté est/ouest, comme la cour. Le plan s’inspire de la tradition pallava, et notamment de celle du temple du Rivage de Mahabalipuram. Une succession de salles et de vestibules mène au sanctuaire, qui est surmonté par une tour pyramidale de 13 étages. Ce vimana haut de 60,95m, lui-même couronné d’un monolithe en forme de bulbe d’un poids estimé à 70 tonnes, est justement considéré comme l’un des chefs-d’œuvre artistiques de l’Inde. Son décor sculpté complexe, qui couvre les murs externes du temple, se continue à l’intérieur par les célèbres représentations des 108 poses du Bharata-Natyam, la danse indienne classique, mimée par Shiva en personne. Les peintures murales qui décorent le corridor autour du sanctuaire comptent parmi les plus remarquables de la période chola. Dans la cour interne, le pavillon du Nandi-mandapa renferme une très intéressante statue colossale de Nandi, le taureau monté par Shiva (vahana). Visite de la très remarquable galerie d’art de l’ancien palais Nayak du XVIe siècle ; elle présente une centaine des chefs- d’œuvre de bronzes chola qui représentent Shiva, Pârvatî, Vichnou, dans différentes attitudes ; les plus beaux sont sans doute ceux du XIe siècle, contemporains de la construction du temple.
Fin d’après-midi libre. Nuit à l’hôtel

Jour 8Tanjore / Trichy / Chettinad (150 kms - environ 3h30 de route)

Petit déjeuner à l’hôtel.

En matinée, route pour Trichy. La ville de Trichy occupe une position stratégique au pied d’un promontoire rocheux de 80m de haut qui domine la vallée de la rivière Kaveri. C’est aujourd’hui la quatrième ville du Tamil Nadu par la population. Visite du temple de Srirangam, véritable cité religieuse dédiée à Vishnou dont les 21 vertigineux gopurams se dressent sur une île qu’enserrent deux bras de la Kaveri. Chaque gopuram signale dans chacune des directions, le passage d’une enceinte à l’autre, sept au total qui se déploient en rectangle concentrique autour du sanctuaire. L’ensemble occupe une superficie de 63 hectares et abrite, outre les dieux, toute une population de prêtres, desservants et dévots, de nombreux commerces, le long de l’axe nord-sud l’animation du centre ville d’une cité indienne. Le temple aurait été fondé il y a plus d’un millénaire selon les hymnes laissés par les poètes alvars à partir du VIIe siècle. Les plus anciennes inscriptions à l’intérieur du temple remontent au Xe siècle sous le règne des souverain Cholas. On y vénère Vishnou sous sa forme de dieu cosmique représenté allongé sur les anneaux du serpent primordial Ananta (infini) aux mille capuchons, méditant la nouvelle création qui émergea de son nombril sous la forme d’une fleur de lotus. Au XIVe siècle le temple fut occupé par les armées du Sultan de Delhi et au XVIIIe siècle les français s’y retranchèrent après avoir été délogés par les anglais du fort de Trichy. Le temple n’a été achevé qu’en 1987 lorsque fut inauguré le Gopuram du sud, montagne multicolore ornée de 1000 statues qui culmine à 70m.

Continuation vers Chettinad (90km – environ 2h).
Sur le trajet arrêt à Namasamudram pour la visite d’un temple ayanar. Ce temple singulier est en fait un bosquet sacré en lisière du village consacré à sa divinité protectrice Ayyanar, un dieu ancien le plus souvent représenté chevauchant un cheval blanc une épée à la main. La vénération de ce dieu remonte probablement à un ancien culte dravidien des ancêtres fondé sur l’appartenance à un clan et répondant à une préoccupation pour la question de la fertilité. On accède au sanctuaire par une large allée sablonneuse bordée de chevaux, éléphants et vaches en terre cuite souvent peinte, qui mène à un cheval plus grand que nature et des éléphants peints tenant une fleur de lotus dans la trompe. Des petits personnages colorés, Ayyanar et ses 21 déités secondaires, sont modelés autour du pachyderme. L’entretien du bois sacré est confié à une famille ou à la communauté villageoise. C’est un droit héréditaire. Un prêtre, issue de la communauté locale et non brahmane, et quelques mendiants gardent le sanctuaire. Un festival y a lieu chaque année avec chants rituels, danses et statuettes votives. On remplace alors les animaux trop abimés. Dans le bois sacré il est interdit d’abattre un arbre ou de ramasser du bois. Cela provoquerait la colère du dieu local qui, par représailles, anéantirait les récoltes dont la vie du village dépend. Avec la modernisation et l’urbanisation de l’Inde d’aujourd’hui, les bois sacrés sont menacés. L’observation des rites déclinent alors que les croyances coutumières sont considérées comme de simples superstitions. Les bois sont parfois encerclés de maisons et l’enceinte est de moins en moins respectée. Le culte d’Ayyanar, par contre, est de plus en plus populaire. Ce dieu local, qui n’appartient pas au grand panthéon hindouiste, se confond parfois avec Ayappan au Kerala. On le retrouve au Sri Lanka, à la Réunion et partout dans le monde où il y a des communautés tamoules.

Route vers Chettinad.

La région du Chettinad, en cours d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, est connue pour ses demeures baroques et ses immenses propriétés des riches marchands de la communauté Chettiar. L’architecture de ces véritables palais de notables témoigne d’une heureuse synthèse entre le style traditionnel de construction tamoul et les influences occidentales
Nuit à l’hôtel.

Jour 9Chettinad

Petit déjeuner à l’hôtel.
Journée consacrée à la découverte du Chettinad. Dans cette région, de très riches marchands et banquiers, les Chettiars, édifièrent au XIXe siècle des maisons baroques et palais tout à fait étonnants à l’architecture ostentatoire. Parfois laissées à l’abandon ou restaurées et habitées, elles recèlent toutes un cachet incomparable.
Les architectes de ces riches demeures mêlent diverss styles indiens et occidentaux et tirent leur inspiration de la riche culture de la communauté des Nagarathars, dont sont issus les Chettiars, qui depuis l’époque des rois Cholas s’adonnent au commerce, à la navigation ou en encore à la prêtrise. Le plan de base consiste en une véranda extérieure (thinnai) pour les invités, puis une pièce, à une ou au deux extrémités, où sont traitées les affaires, une cour intérieure utlisée notamment pour les cérémonies religieuses avec un ou deux espace pour s’assoir, plusieurs pièces, chambres à coucher, salle de prières, greniers, donnant sur la cour principale et une petite cour secondaire où l’on prépare les repas et ù se retrouvent les femmes.. Les toitures sont en tuiles et disposent en façade de deux tours sur deux niveaux. Dans la période la plus récente les maisons se sont agrandies tant en hauteur qu’en largeur avec l’ajout de cours et salles destinées à accueillir un nombre croissant d’invités notamment lors des mariages et cérémonies religieuses. Parmi les traits remarquables de l’architecture du Chettinad on peut citer le recours aux cours hypostyles, grandes salles de réception, la profusion d’ornementations dont les vitraux belges, fines sculptures sur bois, les carreaux de faïence au décor raffiné, les éléments de décor en ferronnerie, les piliers en bois et en métal. Cette combinaison de techniques et matériaux fait toute la singularité des demeures chettiar. La région est aussi renommée pour sa vivante tradition artisanale. La matinée et le début de l’après-midi seront consacrés à la découverte des multiples facettes de la région : balade sur un marché coloré (dans la mesure du possible selon les jours de marché), visite d’une maison hypostyle et d’un atelier de tissage et de fabrication de faïence visite d’un temple et d’une école qui forme les musiciens qui officient dans les temples et diverses cérémonies qui ponctuent la vie culturel du pays tamoul.

La course de cuisine et diner à l’hôtel The Bangala. L’établissement est admirablement bien tenu par la propriétaire Mme Meyyapan, descendante d’une des plus influentes familles Chettiars, et la table est l’une des plus réputée d’Inde du sud. La savoureuse cuisine du Chettinad est renommée partout en Inde pour ses plats faisant un usage subtil des mélanges d’épices.

Nuit à l’hôtel.

Jour 10Chettinad / Madurai (110 kms - environ 2h de route)

Petit déjeuner à l’hôtel.

Route en direction de Madurai. À l’arrivée installation dans l’hôtel.

Découverte de Madurai, capitale culturelle du pays tamoul et ancien siège des dynasties royales Pandya, Sangam et Nayak. Toute la vie de cette ville très grouillante converge vers le temple de Minakshi-Sundareshwara, reconstruit au XVIIe siècle par le Roi Tirumalai-Nayak (la photographie est interdite à l’intérieur du sanctuaire et les appareils doivent être laissés en consigne à l’entrée du temple). Les dévots viennent de très loin vers les sanctuaires de Shiva-Sundareshwara et de sa shakti (‘énergie’ nécessaire à un dieu pour agir) Minakshi, « celle qui a l’œil en forme de poisson », dont on célèbre ici le mariage sacré. Les hauts gopurams couverts d’une profusion de sculptures émergent au-dessus de la vieille ville. Le mandapa aux mille piliers construits au XVIe siècle abrite de remarquables collections d’art dont un exceptionnel Shiva Nataraja en bronze. Le temple est un véritable labyrinthe de couloirs obscurs, de cours et chapelles où, sous la houlette des prêtres, les innombrables fidèles viennent accomplir les rites qu’exige la dévotion personnelle ou la réalisation d’un vœu. Ainsi des dévots tournent autour des neuf planètes en vue de se concilier les astres, des jeunes femmes se prosternent devant la statuette luisante de graisse qui assure des noces prochaines, d’autres encore projettent des boulettes de beurre sur les statues de Shiva ou de Kali en murmurant des vœux. Tous se prosternent devant la représentation de la maîtresse des lieux, Minaskhi, qui veille sur le monde et ses créatures.
Le cœur du temple (interdit aux non-hindous) est occupé par Shiva (appelé ici Sundareshwara). Tous les soirs vers 21h, au cours d’une émouvante cérémonie, les prêtres conduisent l’époux auprès de sa déesse pour que leur union revitalise l’énergie de l’Univers.

Visite du Palais de Tirumalai Nayak palais indo-musulman édifié en 1636 par le souverain dont il porte le nom et visite du temple de Minakshi Sundareshvara (certaines parties du sanctuaire sont fermées aux non-hindous).
Balade en cyclopousse dans la ville et temps libre pour flâner dans la ville.

Le soir vous pourrez assister à la cérémonie du coucher des Dieux (vers 21h) au temple de Minakshi au cours de laquelle la statue de Shiva est emmenée en procession.
Nuit à l’hôtel.

Jour 11Madurai / Periyar (150 kms - environ 4h de route)

En matinée route vers Periyar dans les montagnes des ghâts occidentaux. Le Parc National de Periyar, situé au cœur de la chaîne des Nilgiri, les « montagnes bleues ». Periyar est la réserve animalière la plus célèbre de l’Inde du sud. Le parc comprend un lac artificiel de 26 km², fondé par les Britanniques en 1895 pour fournir Madurai en eau potable. Cette réserve abrite des bisons, des antilopes, des cerfs sambars, des sangliers, des singes, des semnopithèques ainsi qu’une grande variété d’oiseaux et quelque 750 éléphants.

Reste de la journée libre pour se détendre à l’hôtel.

Nuit à l’hôtel.

Jour 12Periyar

Petit déjeuner à l’hôtel.
Le matin, visite d’un jardin d’épices.

Visite à pied d’un site historique des Pandavas appelé Panchalimedu, situe à un kilomètre de la station avec une vue à 360 degrés sur les environs.

Visite du centre ayurvédique Sahyadri et de l’unité de fabrication des médicaments.

Nuit à l’hôtel

Jour 13Periyar / Munnar (120 kms - environ 3.5h de route)

Petit déjeuner à l’hôtel.

Route pour Munnar, dans les montagnes des ghâts occidentaux. La station est réputée pour ses champs de thé, parmi les plus hauts d’Asie. Munnar signifie ‘trois rivières’ en raison de la présence de trois torrents de montagne (Muthirapuzha, Nallathany et Kundala). Dans la région sont cultivés le thé, le café et la cardamome qui cohabitent avec de vastes étendues boisées où domine le ‘shola’ une essence locale endémique dont le nom est probablement dérivé du mot tamoul ‘sholai’ qui signifie bosquet.

Nuit à l’hôtel

jour 14 Munnar / Cochin (140 kms - environ 4h de route)

Petit déjeuner à l’hôtel

Départ par la route pour Cochin.

Arrivée à Cochin.

Riche de son passé historique et superbement bâtie sur un groupe d’îles et un étroit cordon littoral lagunaire, la fascinante ville de Kochi (ex Cochin) reflète à la perfection l’éclectisme du Kerala. Vous y découvrirez la plus ancienne église européenne de l’Inde, de sinueuses ruelles bordées de jolies maisons portugaises vieilles de cinq cents ans… Ancien comptoir portugais puis hollandais, la ville est renommée pour sa baie et le spectacle des grands filets de pêche déployés (carrelets chinois).

Premier contact avec la ville. Flânerie dans le quartier paisible et ombragé de Fort Cochin. Balade en bord de mer le long de la promenade de River qui court des grands carrelets chinois jusqu’au vieux cimetière hollandais gagné par la végétation.

Temps libre à votre guise.

Nuit à l’hôtel

Jour 15Cochin

Petit-déjeuner à l’hôtel
Découverte patrimoniale de la ville.

Cette promenade vous donne un aperçu de la riche histoire et le patrimoine de Cochin, mettant en vedette les néerlandais mixtes, influences portugaises, britanniques et juives qui rendent la ville unique. Pendant la tournée, nous allons visiter le vieux quartier de Fort Kochi, en explorant les rues pittoresques de cette ville à pied.

Visite du vieux Cochin avec l’église Saint François. C’est la plus ancienne église européenne du pays. Elle fut édifiée en 1503 par des moines franciscains portugais qui accompagnaient l’expédition conduite par Pedro Alvarez Cabral. A l’origine en bois, l’église fut reconstruite en pierre vers le milieu du XVIème siècle. A proximité de l’église, vous verrez des carrelets chinois, des étranges filets de pêche. Puis à Mattancherry, vous verrez le Palais Hollandais qui abrite certaines des plus belles peintures de l’Inde (fermé le vendredi). Au premier étage, la salle du couronnement renferme des objets ayant appartenu au souverain de Cochin Raja Veera Kerala Varma (1537-1561). Nous finirons par la Synagogue datant de 1568 qui est la plus ancienne du Commonwealth.
En fin d’après-midi, présentation de Kathakali, drame costumé, chanté et dansé,
dont les thèmes sont tirés des grandes épopées indiennes
Le kathakali (de katha histoire et kali, pièce de théâtre, en malayalam) est une forme de théâtre dansé originaire du Kerala. En 1657, selon une ancienne chronique, le Dieu Krishna apparut à Calicut, dans le Malabar (actuel Etat du Kérala), et fit don d’une plume de paon à un prêtre de rang élevé. Pour fêter cet évènement peu ordinaire, on créa le Krishnattam, drame religieux dansé, glorifiant la vie et les exploits de Krishna et de ses Gopi (bergères), spectacle qui fut bientôt connu dans tout le long de la côte du Malabar. Le succès qu’il remporta poussa le Raja de l’Etat voisin de Kottarakkara à demander aux notables de Calicut une troupe de Krishnattam. Mais à cause de rivalités politiques intérieures, sa demande fut refusée, et on l’humilia en affirmant qu’un art aussi raffiné que le Krishnattam ne pouvait être compris et apprécié dans son Etat. Le Raja décida alors de prendre une terrible revanche en demandant le secours des divinités impartiales qui, lui venant en aide sous forme de rêve, lui inspirèrent un nouveau type de drame dansé : le Kathakali.. Cet art théâtral mêle drame, danse, musique et rituel. Les personnages, aux maquillages élaborés et aux costumes raffinés reconstituent des épisodes tirés des épopées hindoues, le Mahâbhârata, le Rāmāyana et de la vie de Krishna. Les formes et les couleurs du maquillage sont toutes codées, selon l’interprétation du personnage représenté sur scène (prince vertueux, personnage démoniaque, sexe, hiérarchie et qualité). Le travail de l’acteur de kathakali est très exigeant physiquement et il se maîtrise en employant les méthodes de concentration et d’énergie mises en œuvre dans l’entraînement du Kalarippayatt, l’art martial antique du Kerala. Les expressions du visage, les regards et les positions de mains ou moudras constituent une grande partie du jeu des acteurs. La troupe traditionnelle est composée habituellement de douze acteurs, quatre chanteurs et quatre percussionnistes. Les maquillages, très complexes, sont réalisés à partir de pâtes de riz par des artistes spécialisés et leur élaboration demande plusieurs heures de travail avant la représentation. À l’origine, les représentations, données à l’occasion de fêtes solennelles, duraient toute la nuit.

Nuit à l’hôtel.

Jour 16Cochin / Alleppey (Backwaters) (54 kms - environ 1h30 de route)

Petit déjeuner à l’hôtel

Départ par la route pour Allepey.

Arrivée pour le déjeuner à Allepey. Embarquement à bord de votre bâteau kettuvalom (climatisé la nuit) sur les Backwaters (lagunes et canaux) du Kerala à travers villages et rizières. Tout le long de la côte du Kerala, s’enfonçant parfois assez loin dans les terres, une série de lagunes de lacs, de rivières et de canaux dictent aux habitants de la région un style de vie bien particulier, et constituent des voies de circulation fascinantes. On ne peut visiter le Kerala sans consacrer quelque temps à la navigation sur ces eaux. Vous traverserez des lacs peu profonds bordés de palmiers et naviguerez le long de canaux ombragés d’où vous assisterez au chargement du coir (fibre de coco), du coprah (amande de coco débarrassée de sa coque et desséchée) et de noix de cajou sur les péniches.

En fin d’après-midi vous ferez une balade d’une heure en canot le long des canaux étroits.

Déjeuner, dîner et nuit à bord de votre KETTUVALLOM.

Jour 17Alleppey ( Houseboat )

Petit déjeuner à bord du houseboat.

Au cours de la journée de croisière, plusieurs arrêt sont prévus pour découvrir villages, temples et églises historiques.

Vous pourrez aussi assister aux opérations de pêche traditionnelle au filet et pêcher à la ligne.

Déjeuner, dîner et nuit à bord de votre KETTUVALLOM.

 

Jour 18Alleppey / Mararikulam (25 kms – environ 45m de route)

Petit déjeuner à bord de l’house boat.

Dans la matinée, route vers Mararikulam et ses plages.

Installation à l’hôtel.

Temps libre en balnéaire.

Nuit à l’hôtel.

Jour 18 et 19Mararikulam

Petit déjeuner à l’hôtel

Temps libre en balnéaire.

Nuit à l’hôtel.

Jour 20Mararikulam / Cochin

Petit déjeuner à l’hôtel.

En fin de soirée, transfert à l’aéroport de Cochin (environ 2h30 de route).

Jour 21Cochin / Genève

Envol pour la Suisse.

Galerie Photos

Horaires des vols

Genève-Chennai/Cochin-Genève 

Inclusions

  • Les vols internationaux aller Madras, retour Cochin.
  • Hébergement en chambre double et petit déjeuner dans les hôtels indiqués ou établissements similaires. le Houseboat en pension complète hors boissons
  • Excursion, visites et transferts en Tempo Traveller climatisé avec chauffeur.
  • La location du véhicule incluant les péages, les frais de parking, le carburant et les taxes d’entrée dans chaque état traversé.
  • Les frais de logement et de repas du chauffeur.
  • Les frais d’entrées dans les monuments (une seule visite par monument).
  • Guide accompagnateur francophone durant 16 jours (du 17 novembre au 02 décembre). Le dernier transfert sera assuré par un représentant de notre bureau local.
  • Déjeuner à l’hôtel The Bangala, Chettinad.
  • Visite d’un jardin d’épices à Thekkady (Periyar).
  • Déjeuner dans une plantation d'hévéas à Kanjirapally.
  • Présentation et spectacle de Kathakali (Kochi).

Ne comprend pas

  • Les dépenses personnelles, les repas et boissons
  • Assurance annulation-rapatriement
  • Visas
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